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MessageSujet: Biographie   Biographie Icon_minitimeLun 14 Mai - 5:49

The Who est un groupe de rock britannique crée en 1962. Considéré comme l'un des symboles des années 1960, The Who a eu une influence majeure sur la musique rock dans son ensemble. On lui doit notamment les chansons My Generation et Won't Get Fooled Again.

Pratiquant au départ un rock'n'roll explosif que l'on désigne sous le terme de Maximum R'n'B et qui annonçait le mouvement punk, The Who est le pionnier de nombreux autres styles, dont une musique rock davantage réfléchie et influencée par l'art en général, tels que les opéras rock.

Dans les années 2000, le groupe est toujours actif.

Histoire :

1961 - 1965 : Les origines

Un des multiples logos du groupe.La préhistoire des Who commence en 1961, lorsque Pete Townshend entre à l'école d'art d'Ealing, où il crée avec son ami John Entwistle un groupe de jazz dixieland. Pete y tient le banjo, dont il joue, en plus de la guitare, depuis l'âge de 12 ans, tandis que John, plus éduqué musicalement, joue du Cor français. Impressionné par leur maîtrise instrumentale, le petit, musclé et impulsif Roger Daltrey, étudiant et ouvrier métallurgiste à ses heures, les « invite » à rejoindre son groupe de skiffle, "The Detours", dont il est le guitariste solo. Les deux musiciens amateurs n'ont guère le choix…

Les futurs Who se consacrent au Rhythm and Blues, et sont rejoints en 1964 par le batteur Keith Moon. Le line-up historique est au complet, et le groupe rebaptisé The Who (dans un souci, dit-on, de trouver un nom plus court[1]). Il change encore brièvement de nom, fin 1964, pour "The High Numbers" sous l'influence de leur manager Peter Meaden, mais celui-ci est promptement viré, et le groupe recouvre le nom de The Who..

À cette époque, les Who sont associés au mouvement mods, alors même qu'ils n'en ont jamais vraiment fait partie. Vêtus de manière sophistiquée comme les mods, ils pratiquent une musique qui fait le lien entre la musique noire, très prisée de ces derniers, et le rock and roll de leurs ennemis les rockers. Townshend raconte que de la fenêtre d'un hôtel, il a vu un groupe de Mods coincer deux rockers et leur jeter des bouteilles : « Je me suis senti soudain une sorte de pouvoir. Je me suis dit : Ce sont ces gens-là qui viennent écouter notre musique ? ».


1965 - 1968 : The Who, groupe à singles

Pete Townshend s'installe rapidement comme le personnage central du groupe : ses talents de compositeur et d'écrivain aussurent au groupe ses grands succès, et cela tout au long de sa carrière. La plume de Townshend est pourtant très introspective : la puissante voix de Roger Daltrey permet de diffuser ses propres sentiments et angoisses. Seul John Entwistle pouvait rivaliser en terme d'écriture avec le guitariste. Adepte du cynisme et de l'humour noir, le bassiste signe une vingtaine de bons morceaux pour le groupe.

C'est en 1965 que les Who décrochent leur premier hit avec I Can't Explain, une chanson à propos de la difficulté de communiquer de Townshend, qui sera rapidement suivie par Anyway, Anyhow, Anywhere, morceau plus pop qui sera le seul jamais composé en commun par Townshend et Daltrey.

La même année sort My Generation, premier album du groupe qui contient de futurs hymnes, tels le morceau éponyme où Townshend clame, par la voix de Daltrey, qu'il espère « mourir avant d'être vieux » (« I hope I die before I get old »)[2]. Certains y voient l'origine du mouvement punk. Mais les paroles ne sont pas le seul intérêt du morceau : le guitariste y fait également l'une des premières utilisations enregistrées du feedback et un duo avec Entwistle qui contient des lignes de basse d'une virtuosité jamais entendue à l'époque. On trouve également sur le disque des titres montrant la maîtrise de l'écriture de Townshend, comme Substitute, qui sera censuré à la radio à cause de lignes comme « I look all white but my dad was black », et Pictures of Lily, consacrée à l'art de la masturbation.

Les singles suivants, I Can See for Miles et Magic Bus, établissent définitivement la réputation des Who en tant que « groupe à singles ». Mais Townshend voit plus loin : à l'image des Beatles, il veut expérimenter davantage dans sa musique et réaliser de véritables albums, cohérents et ambitieux. En 1966, le groupe sort l'album A Quick One, dont la chanson éponyme, qui comporte plusieurs parties distinctes, a été considérée depuis, à la lumière des travaux suivants du groupe, comme un "mini-opéra rock".

Le disque est suivi par The Who Sell Out (« Les Who se vendent »), concept-album qui se présente sous la forme d'une émission de radio, avec jingles et publicités parodiques composées et interprétées par le groupe. Malgré son statut de concept-album, cet album est le sommet des Who en tant que « groupe à singles », avec I Can See For Miles, le 45 tours le plus vendu de leur histoire. En 1968, ils participent au Rock and Roll Circus avec les Rolling Stones, John Lennon, Eric Clapton et plusieurs autres.


1969 - 1973 : Art-rock

À la fin des sixties, le nom des Who est sur toutes les lèvres. Les plateaux de télévision s’enchainent, et les lives explosifs se multiplient.

En Septembre 1968, Pete Townshend donne une interview au magazine Rolling Stone[3], annonçant son intention de sortir un véritable opéra rock. Il tient parole l'année suivante avec "Tommy", qui, s'il n'est pas le premier — cet honneur revient aux Pretty Things —, reste l'opéra rock le plus célèbre à ce jour. Métaphore des difficultés de l'enfance de Townshend, Tommy raconte l'histoire d'un jeune enfant sourd, muet et aveugle à cause d'un secret qu'il ne doit avouer à personne : le meurtre de son beau-père par son père biologique (revenu de guerre après des années)[4]. L'album contient des moments musicaux hors du commun tels que Pinball Wizard ou Amazing Journey. Tommy propulse le groupe au rang de superstars dans le monde entier, encourageant Townshend à se lancer dans un projet plus ambitieux encore.

C'est dans cette perspective que Pete Townshend écrit et compose la chanson Pure and Easy, ce qui devait être le "pivot central" d'un très prometteur projet sur lequel les Who s'attellent: le projet Lifehouse, un concept assez obscur de disque-concert-show radiophonique basé sur une collaboration active entre les Who et leur public. L'histoire est située dans un avenir où seul le rock peut sauver le monde. Mais le concept est trop ambitieux et échoue à mi-chemin. Les Who ont néanmoins enregistré suffisamment de morceaux pour sortir un album, Who's Next, qui est encore un énorme succès. Fondé en grande partie sur l'utilisation de la dernière invention en date en matière d'instruments de musique, le synthétiseur, Who's Next est le premier album rock à contenir des pistes électroniques préprogrammées qui, contre toute attente, s'intègrent parfaitement bien à la musique des Who. On y retrouve les très populaires Behind Blue Eyes et Won't Get Fooled Again.

Avec l'album suivant, Quadrophenia, en 1973, les Who reviennent avec succès à l'opéra rock. Ce disque raconte les tribulations d'un jeune mod souffrant d'un quadruplement de personnalité (une « quadrophénie », même si le terme est inexact). Chacune de ses personnalités correspond à un membre du groupe et à un thème musical. L'album, si son succès commercial est inférieur à celui de Tommy, constitue une réussite artistique encore supérieure, avec des claviers et des guitares qui s'interpénètrent parfaitement.


1974 - 1982 : L'errance :

Après Odds and Sods, une compilation de faces B sortie en 1974, les Who enregistrent en 1975 un nouvel album, The Who By Numbers. Sans le moindre synthétiseur, ce disque est considéré comme le plus "sombre" et personnel de Pete Townshend. Selon les mots d'un journaliste, Townshend, alors en pleine dépression, malmené par sa consommation de drogues et d'alcool, livre avec ce disque une véritable « lettre de suicide ». Peu apprécié de la critique, il se classe tout de même dans les 10 meilleures ventes d'albums en Angleterre.

Ils rejoignent malgré tout le studio en 1978 pour enregistrer Who Are You, album plutôt expérimental comprenant plus de claviers que de guitares. Souvent détesté, ce disque est pourtant une brillante exploration sonore qui revient à un son plus gai et montre un regain d'intérêt du groupe pour la musique. Mais les Who sont coupés net dans leur élan par la mort subite de Keith Moon, le 7 septembre 1978, d'une overdose du médicament qu'il prenait pour traiter son alcoolisme galopant.

La seule actualité des Who les années suivantes est cinématographique : en 1979 sort un documentaire sur eux, The Kids Are Alright, dont l'excellente BO est plus tard disponible sur disque, et ils produisent la même année une version filmée de Quadrophenia, dans laquelle figure notamment Daltrey. En 1981 sort Face Dances, suivi l'année suivante par It's Hard. Ces deux albums au son très pop sont bien accueillis par la presse, mais moins par le public qui les boude. Townshend se sent de plus en plus mal à l'aise au sein du groupe, prend de plus en plus de drogues et finit par craquer et dissoudre les Who en 1982, interrompant une séance d'enregistrement pour expliquer aux autres musiciens qu'il « ne peut plus écrire pour les Who ».


1982 - 2007 : Résurrection

Pete Townshend et Roger Daltrey à Leeds en 2006Pendant près de vingt-cinq ans, les Who ne sortiront aucun album studio. Chacun se consacre d'abord à sa carrière solo, dont celle de Pete Townshend se révèle la plus ambitieuse jusqu'à Psychoderelict (énième concept-album) en 1993. Le leader guitariste sera ainsi le seul à reprendre sur scène avec le groupe quelques titres issus de ses propres disques.

Un nouvel album studio est enfin enregistré en 2006. Baptisé Endless Wire et proposant notamment un mini-opéra de onze minutes, il est salué par une large critique[5]. Bien que plus introspectif et apaisé que leurs œuvres passées, ce disque très attendu motive avant même sa sortie (novembre 2006), une gigantesque tournée saluée comme le retour au son des années Who's Next : en France, les concerts estivaux d'Amnéville et Vienne ont figuré au programme d'un tour du monde envisagé jusqu'à l'été 2007.

L'actualité du groupe est également cinématographique. Roger Daltrey développe actuellement un long métrage (prévu pour 2009) qui relatera la vie de Keith Moon, intitulé "See Me Feel Me: Keith Moon Naked for Your Pleasure"[6]. Mike Myers est pressenti dans le rôle du batteur, et Nicolas Cage, fan de longue date, pourrait bien incarner Pete Townshend.
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MessageSujet: Re: Biographie   Biographie Icon_minitimeLun 14 Mai - 5:49

Caractéristiques :

Si les albums des Who sont toujours très soignés et novateurs, c'est pourtant sur scène que les quatre musiciens laissent exploser toute leur créativité et leur talent. L'energie dégagée sur scène est sûrement issue du volume volontairement excessif s'échappant des amplis (jusqu'à 126 décibels en 1976) et du "combat" que les quatre fortes personnalités du groupe se livrait sur scène. Dans le DVD de The Who - Who's Next[7], Roger Daltrey explique que sur scène était né un concours entre les musiciens : gagnerait celui qui se ferait le plus remarquer, d'où leur énergie et leur jeu de scène exceptionnel.

Daltrey, à la voix puissante, été souvent vêtu lors des concerts (surtout vers 1970) d'une veste à franges ouverte laissant apparaître son torse musclé. Son jeu consistait à lancer son microphone en l'air et de le faire tournoyer pour le rattraper au dernier moment.

Pete Townshend, pourtant très timide hors de la scène, rentre dans ses concerts dans ce qu'il décrit lui-même comme un état second[8], bondissant avec sa guitare à travers le plateau à des hauteurs invraisemblables, fracassant sa guitare au sol et sur les amplis à la fin des concerts et n'hésitant pas à agresser à coups d'instrument tout imprudent qui tenterait d'interrompre le spectacle ! Townshend se fait donc connaître pour son style scénique excentrique, introduisant souvent dans les morceaux joués des solos assourdissants, faisant de grands moulinets de son bras droit (technique dite du "windmill", le "moulin à vent") ou balançant sa guitare dans la foule.

On ne sait pas vraiment qui a inventé le "moulin à vent": Pete Townshend assure avoir vu Keith Richards, des Rolling Stones, faire un windmill lors d'un concert, et en avoir été inspiré par cet acte. Le guitariste des Stones le niera toujours...

Keith Moon ne restait pas en reste faisait preuve d'un certain zèle pour cette activité, tapant violemment sur sa batterie, jusqu'à pulvériser celle-ci: ses batteries survivaient rarement à un concert, et devaient souvent être arrimées au sol pour ne pas se déplacer sous ses coups. Il alla même jusqu'à louer une batterie avec des feux d'artifice, qu'il fit exploser à la fin de My Generation, ce qui selon la légende, laissa à son partenaire Pete Townshend un trouble auditif permanent (voir l'anecdote). Ces singeries lui valurent le surnom de Moon the Loon (traduction approximative : Moon le fou).

Pour rivaliser avec ses amis et se détacher du "chaos" ambiant qui regnait sur scène, John Entwistle avait développé un jeu de doigts d'une incroyable rapidité (on le surnommait à ce titre John Powderfinger Entwistle) et restait immobile et impassible sur la scène.


Évolution :

Formation et premières scènes [modifier]
Chacun des membres du groupe ont eu un ou plusieurs groupes avant de jouer au sein des Who. Pete Townshend et John Entwistle ont d’abord joué dans The Confederates dans The Aristocrats et The Scorpions. Roger Daltrey, quant à lui, était le guitariste de The Detours.

Sur proposition de Daltrey, Entwistle quitte The Scorpions pour The Detours. Townshend, poussé par son ami Entwistle, rejoint lui aussi le groupe peu après en tant que guitariste. Avec l’intégration en 1964 du jeune batteur Keith Moon et plusieurs changements de noms, The Who prend sa forme définitive. Le groupe, très orienté Rhythm and Blues, impressionne déjà sur scène par une très bonne maîtrise technique. Le style très personnel qu’avait Keith Moon de battre et les moulinets de bras de Pete Townshend contribuent au succès des premiers concerts.

Dès les débuts du groupe, les concerts revêtent une importance essentielle pour le groupe : les Who jouent de manière très énergique, à un volume sonore jamais vu à l'époque, et Pete Townshend détruit systématiquement sa guitare et une partie du matériel à la fin de la dernière chanson (ce qui n'est pas sans entraîner quelques problèmes d'argent). Cette énergie hors du commun les fait rapidement connaître en tant que groupe de scène dans une Angleterre dont les groupes de rock sont encore assez propres sur eux, au moins en apparence.


L’apogée :


A la fin des années 1960, les Who livrent des prestations littéralement explosives. Les destructions d'instruments sur scènes se font très fréquentes, et Townshend s'amuse à martyriser ses guitares et les oreilles des spectateurs, notamment en jouant sur le larsen. Leur passage au Festival international de musique pop de Monterey en juin 1967, dans lequel s'est également produit Jimi Hendrix, marque les esprits (voir l’anecdote à ce sujet). On retiendra notamment une très bonne interprétation de My Generation.

L’album Tommy, grand succès de 1969[9], est par la suite souvent joué sur scène dans sa quasi-intégralité, notamment au festival de Woodstock (où Townshend agressa à coups de guitare Abbie Hoffman, activiste politique qui tentait d'interrompre la performance pour prononcer un discours[10]). Leur performance, diffusée dans Woodstock, 3 Days of Peace & Music, finit de les propulser au rang de superstar aux Etats-Unis.

Les Who participent en 1969 et en 1970 au Festival de l'île de Wight, devant un parterre estimé à 600 000 personnes ...

Après cette tournée mondiale de promotion de l’album Tommy, les Who rentrent en Angleterre à la fin de l’année 1969, avec le désir de commercialiser un des lives filmé de la tournée. La très grande quantité des enregistrements et donc les heures d’écoutes qui s’annoncent rebutent le groupe. Ils décident donc de brûler les enregistrements (pour éviter les bootleggs) et programment deux concerts en 1970: l’un à l’université de Leeds le 14 février et l’autre le jour suivant à Hull (Yorkshire de l'Est), dans le but de les publier. Des problèmes techniques avec la guitare basse évincent le concert de Hull. Le live à l’Université de Leeds (Live at Leeds) paru la même année est souvent considéré comme le meilleur album live de tous les temps[11], avec cependant un bémol: l'album Tommy est presque intégralement présent dans la playlist, mais hélas, l'album Who's Next, puisque paru l'année suivante, n'a pu être interprété. Et cet album surpassa Tommy en succès, richesse, inventivité... De l'avis de tous (des simples fans aux historiens du rock).


La fin des années 70 :

Hélas, la seconde tournée de promotion de Quadrophenia est loin de se passer aussi bien : en 1974, le groupe ne parvient pas à jouer par-dessus les bandes d'effets sonores et de sons électroniques enregistrés, qui se désynchronisent en permanence. Seule la ville de Paris entendra l'intégralité du show conçu par Pete Townshend. Furieux, ce dernier détruit tout le matériel de la tournée au cours d'un concert, et revient à un spectacle plus simple avec les extraits les moins compliqués de l'album.

Le groupe s'éloigne des scènes, préférant travailler sur la version cinéma de Tommy. C'est pourtant un concert des Who du 1976 au Charlton Athletic Football Ground qui fut homologué par le livre Guinness des records comme le plus "fort" concert de tous les temps (126 décibels, soit 6 décibels de plus que le seuil de suportabilité de l'oreille humaine et autant de bruit qu'un avion au décollage à 300 mètres). Le groupe conserva ce titre pendant près de 10 ans[12].

Brisé par la mort de Keith Moon, le groupe décide malgré tout de continuer et embarque le batteur Kenney Jones pour une tournée mondiale qui vise à prouver que les Who sont toujours vivants. Mais le sort s'acharne sur eux : le 3 décembre 1979, à Cincinnati (Ohio), une bousculade juste avant un de leurs concerts fait onze morts parmi les spectateurs. Le groupe est horrifié : Daltrey s'effondre en larmes dans les coulisses. Rien ne sera plus comme avant pour le groupe. 1982 marque la suspension du groupe, sur l’initiative de Pete Townshend. Suit une triomphale tournée d'adieu[13] qui bat des records d'audience, mais le cœur n'y est plus depuis longtemps.


Retour sur les routes :

Les Who se reforment tout de même à de nombreuses reprises. En 1989, le vingtième anniversaire de l'opéra-rock Tommy motive une tournée événement aux États-Unis avec Simon Phillips derrière la batterie[14].


Pete Townshend sur scène lors du Live 8 de 2005Six ans plus tard, c'est la réédition de Quadrophenia qui les voit tourner en Amérique et en Europe avec de nombreux invités ; Zak Starkey (fils de Ringo Starr et élève de Keith Moon) s'installant désormais derrière la batterie. Plusieurs tournées visitent encore les pays anglophones (les Who seront d'ailleurs « victimes » en 1999 d'une célèbre escroquerie liée à Internet, la société Pixelon.com prétendant retransmettre sur les écrans du monde entier l'un de leurs concerts à Las Vegas[15]).

Quelques excellents lives émergent aussi de leurs archives — dont le légendaire Live at the Isle of Wight Festival 1970, du festival du même nom. Le 27 juin 2002, à la veille d'une nouvelle tournée, John Entwistle est trouvé mort dans une chambre d'hôtel de Las Vegas, victime d'une crise cardiaque. Il aurait apparemment décidé de fêter le retour de son groupe en prenant de la cocaïne (en la vibrante compagnie de sa strip-teaseuse...) , ce que n'a pas supporté son cœur déjà usé par des années d'excès.

Malgré la mort d'Entwistle, les Who reprennent la route en 2002[16] et confirment leur forme retrouvée, Roger Daltrey assumant une voix plus « rocailleuse » mais toujours puissante. Si Pete Townshend a un peu perdu de ses acrobaties scéniques, il compense en ponctuant son jeu de solos improvisés plus longs et compliqués que dans le passé. Le groupe est convié, le 2 juillet 2005, au Live 8 de Londres : ils y livrent une très bonne prestation (notamment pour le titre Who Are You).

Le groupe continue à donner des tournées internationales (notamment en Amérique du Nord) depuis sa dernière reformation en 2002. Les passages en France sont fréquents, les dernières prestations en date étant celles de Vienne et d'Amnéville en 2006. Un concert à Bercy (Paris) est également prévu pour juin 2007.

source wikipédia
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